mardi 27 avril 2010

Les "après spectacles"

Moments très importants, parfois autant voire plus que le spectacle selon le cas...
Cette photo a été prise après le spectacle dans le quartier de Kom el-Dikka. Neama nous attendait sur le trottoir, devant l'immeuble où le salon d'un des organisateurs servait de loge aux filles. Quelqu'un avait du lui offrir une chaise, dans ce quartier où on a été accueilli avec joie et attention. De loin je ne la voyais pas, enseveli au milieu des gamins ! J'entendais juste une chanson, et je voyais une grappe d'enfants...
copyright Muhamad Ezz

lundi 26 avril 2010

De l'importance de voyager léger

Peu de matériel pour être facilement mobile.
Sur cette photo, de quoi équiper une batucada de 13 personnes...
Les deux premiers jours on est allé jouer... en taxi ! Pratique et beaucoup (BEAUCOUP) moins cher que la location d'un de ces fameux microbus (environ 15 places) qui sillonnent l'Égypte. Le troisième jour, c'est le bus qui va chercher les enfants des rues souhaitant se rendre dans un des 3 centres de jour de Caritas qui est venu nous chercher. Et on a fait le retour avec les enfants ! Ambiance assurée...

Un petit saut en arrière

Quelques images de la fabrication des instruments.
4 grosses boites de conserve, 6 bidons, 123 capsules de bouteilles, 10 cannettes, 3 manches à balai, 1 bloc de mousse, 5 rouleaux de barnier, 1 rouleau de gaffeur, 1 rouleau de chaterton, 20 mètres de sangle, 10 mètres de chaînette de porte clefs, 1 collant, 1 pilon, 1 kilo de gravier et un raton laveur.



samedi 24 avril 2010

Quelques photos de la première du spectacle dans le quartier populaire Kom el Dikka à Alexandrie




Le spectacle a été joué 3 fois lors de la présence de l'équipe française. Suite à notre départ, des répétitions sont organisées afin de l'adapter à l'équipe égyptienne. 3 clowns en moins dont deux musiciens... pour un fanfare, ça compte !
copyright Muhammed Ezz

vendredi 23 avril 2010

Repérage à el-Bahari, Alexandrie

Dans ce quartier au bord de l'eau, une centaine de familles tente de résister à l'expulsion de leurs logements, anciennement réservés aux gardes côtes du début du siècle dernier. Ils sont leurs descendants et habitent des bâtiments très délabrés mais empreints d'un incroyable calme, si rare dans cette ville d'Alexandrie. On entre dans le quartier par une porte sur laquelle est peint l'ancien drapeau de l'Egypte. Un havre de pays menacé et en ruine.

Repérage à el-Bahari, Alexandrie





Repérage à el-Bahari, Alexandrie






Dans ce quartier au bord de l'eau, une centaine de familles tente de résister à l'expulsion de leurs logements, anciennement réservés aux gardes côtes du début du siècle dernier. Ils sont leurs descendants et habitent des bâtiments très délabrés mais empreints d'un incroyable calme, si rare dans cette ville d'Alexandrie. On entre dans le quartier par une porte sur laquelle est peint l'ancien drapeau de l'Egypte. Un havre de pays menacé et en ruine.

Extrait du filage ( le seul qu'on aura le temps de faire avant la première du lendemain !... )

Accueillis par un centre culturel jésuite à Alexandrie, dans une étonnante et très bien équipée salle de cinéma et de spectacle. Seules des séances de cinéma y ont lieu, un piano à queue se cache sous les cintres et les commandes manuelles derrière l'écran. Le filage a duré 45mn, le premier spectacle, le lendemain, 1H30 !...

Et une autre pour Nouredine...


copyright Muhammed Ezz

une photo en attendant...


copyright Muhammed Ezz

Retour en France

Et voilà, nous voici de retour.
Le séjour à Alexandrie s'est bien passé. Riche en émotions...,TRÈS riche en émotions.
2 spectacles dans la rue et 1 dans un centre réunissant 4 centres pour enfants des rues, une maison de retraite et un jardin d'enfant. 3 spectacles très différents que l'on vous raconte très vite. Dès qu'on atterrit...

lundi 19 avril 2010

Alexandrie

Depuis vendredi soir a Alexandrie
Premier spectacle hier dans le quartier populaire de Com el Dekka
Jouer dans la rue ici n est pas chose frequente
Tres fort moment
Tout le quartier nous a accueilli de facon incroyable, les enfants mais aussi les adultes, hommes et femmes, tous ravis de notre presence
plus de details bientot
connexion internet difficile et pas trop de temps pour le blog
a tres vite...

vendredi 16 avril 2010

...


Encore beaucoup de travail toutefois !

Dernier jour au Caire

Emouvante soirée et belles rencontres hier soir à Makan. Egypte, Niger, Espagne, France, Brésil...
Dernier jour de répétition au Caire, le programme est chargé ; la musique tourne, il faut maintenant écrire le déroulé. Collectivement hier, les idées ont fusé. La sauce a pris.

jeudi 15 avril 2010

Ce soir

Nous sommes invités à une jam session dans un endroit incroyable, Makan. C'est un centre qui a recensé et enregistré dans toute l'Egypte des musiques tradionnelles qui risquent de disparaître et qui a convaincu une partie des derniers musiciens à pratiquer ces musiques de perpétuer ces styles. Une fois par semaines un groupe de femmes et d'hommes, Mazaher, offrent une magnifique prestation. Une fois par semaine, ils se produisent avec des musiciens de jazz, remarquable mélange : Nass Makan. Ce soir, on va encore y rajouter un autre style... Laurianne et Louis ont le trac, ils ont vu le concert de Nass Makan il y a deux jours.

Et ça bosse...

Bonnes nouvelles d'Alexandrie

Un de nos contacts à Alexandrie nous apprends que nous allons pouvoir jouer deux fois dans la rue, dans deux quartiers différents. Très inhabituel dans ce pays de telles activités. Deux quartiers très populaires, un de pécheurs et une autre qui a l'habitude tous les ans d'organiser un festival en hommage à un musicien enfant du pays.
Nous allons aussi jouer pour plusieurs groupes d'enfants des rues, qui seront réunis pour l'occasion dans un des 3 centres de jour de Caritas.
Vraiment de bonnes nouvelles...

mardi 13 avril 2010

On rentre dans la matière...

Premier jour d'atelier
La tête pleine de rythmes, ça déborde... gros programme en perspective mais on a très bien travaillé. Pour l'instant c'est salsa-reggae et rap. A suivre...

lundi 12 avril 2010

percussions bidons ?




A peine descendus de l'avion, Laurianne et Louis en plein test percussif de bidons et mortier en fer blanc sous les yeux médusés du vendeur...

Atelier en salon

Workshop impromptu hier après midi avec quelques artistes du groupe égyptien. On commence le travail d'atelier et de création demain, mais ils m'ont demandé de les rejoindre pour une de leur session régulière de travail. Alors on a échangé des exercices pédagogiques à destination des enfants, on a révisé nos clowns, et on a déjà un rythme dans la poche ! C'est déjà ça de pris pour notre future batucada sur bidons. On n'a que 5 jours pour la mettre en place. Tout ça dans un salon de 20m2. il n'y a pas beaucoup de place au Caire... les espaces de répétition n'échappent pas à la règle.

un enfant qui habite dans la rue reste-t-il un enfant ?

Pas aux yeux de tout le monde apparemment...
Encore une conversation hier soir avec un artisan égyptien me le laisse voir.
Les enfants des rues en Egypte, comme sur toute la planète, sont considérés comme des mauvaises personnes qui font du business, qui pourraient choisir de retourner dans leur famille ou d'être pris en charge par les organisations du gouvernement, mais qui préfèrent rester dans la rue pour gagner beaucoup d'argent en mendiant ou en vendant des mouchoirs ou des fleurs au milieu des embouteillages. En fait ces enfants ( environ 10 000 pour la seule ville du Caire) fuient le milieu familial où la violence fait souvent rage, comme à l'école d'ailleurs. Comme beaucoup travaillent parfois dès 7 ans, ils pensent avoir en poche de quoi quitter le domicile et gagner leur liberté et leur tranquillité pensent-ils. Ils se retrouvent sous la coupe et la violence d'un chef de bande, qui est censé les protéger de l'extérieur de la bande, mais qui à l'intérieur leur fait endurer bien des choses (racket, violence, abus sexuels parfois).
D'autres enfants n'ont pas ce choix de partir de chez eux pour rejoindre la rue, beaucoup y sont jetés par leur mère ou leur père qui, à l'occasion d'un remariage, ne veulent plus garder à la maison ces enfants d'un premier lit...
La plupart des gens ici à qui on parle de notre projet sont très sensible à nos actions dans les zones très pauvres de la ville, mais beaucoup considèrent les enfants des rues comme de la très mauvaise graine. En organisant la nuit des petits spectacles pour les enfants des rues auprès des unités mobiles des ONGs qui travaillent auprès d'eux, en plus de leur offrir une petite parenthèse, nous facilitons un mélange entre les enfants des rues et les passants, qui à cette occasion, grâce au travail des travailleurs sociaux, peuvent se rendre compte qu'il ne s'agit d'enfants.
Et qu'ils méritent bien plus de considération...

Réaction

Suite à la diffusion de l'adresse de notre nouveau blog, une cousine que je n'ai jamais vue m'écrit un petit mot.
"Bravo pour ce que vous faites, cette association est une perle de bonheur dans ce monde cruel.
Les spectacles devraient être prescrits aux grands de cette planète et effacer tous les faux débats politiques qui animent et détruisent notre univers."
Céline

dimanche 11 avril 2010

Hier on était à l'école...




Sébastien en plein cours magistral pendant une réunion destinée aux artistes du collectif sur la gestion administrative et stratégique d'un projet. on y a parlé objectifs, résultats, évaluation, financement... apparemment loin de notre quotidien. apparemment seulement...

La feuille de Hané, notre traductrice, pendant la première réunion de travail avec les artistes égyptiens mardi 7 avril


C'est quand même plus efficace avec une traduction parfois, même si presque tout le monde arrive à communiquer à peu près à l'intérieur du groupe d'artistes... on y parle français, anglais, espagnol et clowns !

dimanche 11 avril 2010

Sébastien, notre coordinateur de projets, est parti ce matin.
Depuis mercredi nous avons enchaîné les rdvs.
4 jours pour rencontrer les partenaires, les artistes, les institutions.
4 jours pour faire le point, évaluer le projet après 1 an et 3 mois de travail, 4 sessions avec plus de 10 artistes égyptiens, des dizaines de spectacles.
4 jours pour parler du futur aussi avec toutes ces personnes qui nous accompagnent, nous supportent et nous suivent.
Sentiment d'avoir réalisé un micro morceau de tous les possibles ici.
Histoire de la goutte d'eau.
Et on continue...

samedi 10 avril 2010

bientôt des nouvelles

Clowns Sans Frontières a débuté, en 2008, une action au Caire, dans la continuité du projet auprès des enfants des rues de Kinshasa en République Démocratique du Congo.

Un repérage a été réalisé en novembre afin de rencontrer des partenaires associatifs et des artistes pour leur présenter notre démarche et comprendre la spécificité du contexte des enfants des rues.

Compte tenu de l’accueil enthousiaste de la part des ONGs et des artistes, une première mission a été organisée en janvier – février 2009, regroupant des artistes égyptiens et français, au cours de laquelle un spectacle a été créé puis présenté une quinzaine de fois dans les centres pour enfants des rues, dans un centre de détention pour enfants, dans une école pour réfugiés soudanais et dans des bidonvilles.

Au cours du bilan, les artistes égyptiens ont émis le souhait de poursuivre l’aventure, d’intégrer d’autres artistes et de rencontrer de nouvelles ONGs.

Un partenariat sur deux ans a été lancé avec El Nahda, une association culturelle cairote, alternant des périodes d’actions menées par l’équipe franco-égyptienne et des activités régulières assurées par les artistes égyptiens.

Une première session s’est déroulée en juin 2009 sur la thématique du clown : après 4 jours d’ateliers un spectacle a été créé puis joué une quinzaine de fois. L’équipe a également accompagné des équipes psycho-médicales au cours de maraudes (unités mobiles allant à la rencontre des enfants des rues dans leur milieu la nuit), et des petites formes artistiques y ont été proposées.

En Novembre 2009, une deuxième session sur la thématique des maraudes a été mise en place comprenant une résidence de réflexion et de création sur des outils adaptés à la rue comme la marionnette ou le théâtre d’ombre.

Depuis novembre, les artistes égyptiens ont offert plusieurs représentations aux enfants du Caire et à leur famille, et poursuivi les actions en maraudes auprès des enfants des rues.

Aujourd’hui débute la troisième étape de travail qui explorera les techniques de la fanfare en déambulation et du théâtre de rue.

Vous pourrez suivre le développement de ce voyage et le quotidien des artistes sur ce blog.

Au plaisir de lire vos réactions.

5 égyptiens, 1 suédois, 1 espagnole et 3 français: l'équipe de novembre presque complète...

En Novembre, devant 400 des 1500 élèves du quartier de Ezbet El Nakl, quartier des chiffonniers

bientôt des nouvelles

Clowns Sans Frontières a débuté, en 2008, une action au Caire, dans la continuité du projet auprès des enfants des rues de Kinshasa en République Démocratique du Congo.

Un repérage a été réalisé en novembre afin de rencontrer des partenaires associatifs et des artistes pour leur présenter notre démarche et comprendre la spécificité du contexte des enfants des rues.

Compte tenu de l’accueil enthousiaste de la part des ONGs et des artistes, une première mission a été organisée en janvier – février 2009, regroupant des artistes égyptiens et français, au cours de laquelle un spectacle a été créé puis présenté une quinzaine de fois dans les centres pour enfants des rues, dans un centre de détention pour enfants, dans une école pour réfugiés soudanais et dans des bidonvilles.

Au cours du bilan, les artistes égyptiens ont émis le souhait de poursuivre l’aventure, d’intégrer d’autres artistes et de rencontrer de nouvelles ONGs.

Un partenariat sur deux ans a été lancé avec El Nahda, une association culturelle cairote, alternant des périodes d’actions menées par l’équipe franco-égyptienne et des activités régulières assurées par les artistes égyptiens.

Une première session s’est déroulée en juin 2009 sur la thématique du clown : après 4 jours d’ateliers un spectacle a été créé puis joué une quinzaine de fois. L’équipe a également accompagné des équipes psycho-médicales au cours de maraudes (unités mobiles allant à la rencontre des enfants des rues dans leur milieu la nuit), et des petites formes artistiques y ont été proposées.

En Novembre 2009, une deuxième session sur la thématique des maraudes a été mise en place comprenant une résidence de réflexion et de création sur des outils adaptés à la rue comme la marionnette ou le théâtre d’ombre.

Depuis novembre, les artistes égyptiens ont offert plusieurs représentations aux enfants du Caire et à leur famille, et poursuivi les actions en maraudes auprès des enfants des rues.

Aujourd’hui débute la troisième étape de travail qui explorera les techniques de la fanfare en déambulation et du théâtre de rue.

Vous pourrez suivre le développement de ce voyage et le quotidien des artistes sur ce blog.

Au plaisir de lire vos réactions.